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{{Subtitle|<center><big><big><big><big>'''Grotte de Lascaux'''</big></big></big></big></center>}}
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{{Help and Contact}}
 
La '''grotte de Lascaux''' est l'une des plus importantes [[Grotte ornée|grottes ornées]] du [[Paléolithique]] par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres. Elle est parfois surnommée « la [[chapelle Sixtine]] de l'[[art pariétal]] » ou « chapelle Sixtine du Périgordien » selon une expression attribuée à [[Henri Breuil]]<ref name="Delluc et Delluc 2008">Delluc, B. et G. (2008) - ''Dictionnaire de Lascaux'', Éditions Sud Ouest, 349 p.</ref>{{,}}<ref>Henri Breuil reprend en fait l'expression « Chapelle Sixtine de l'art quaternaire » qu'utilise [[Joseph Déchelette]] dans son ''Manuel d'archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine'' en 1908 pour désigner les grottes d'[[Altamira]]. Source : {{Article|langue=fr|prénom1=Henri|nom1=Breuil|lien auteur1=Henri Breuil|titre=Découverte d'une remarquable grotte ornée, au domaine de Lascaux, Montignac (Dordogne)|périodique=Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres|lien périodique=|année=1940|volume=84|numéro=5|pages=390|issn=|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1940_num_84_5_77350?_Prescripts_Search_tabs1=standard&|consulté le=22 juin 2013}}</ref>{{,}}<ref group=Note>Il s'agit également du titre du livre du photographe Fernand Windels publié en 1948 en lien avec Henri Breuil.</ref> qui la nomme également « Versailles de la Préhistoire »<ref name="Delluc et Delluc 2008"/> ou « [[Altamira]] française »<ref>Pales, L. (1962) - « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jafr_0037-9166_1962_num_32_1_1352?_Prescripts_Search_tabs1=standard& L'abbé Breuil (1877-1961)] », ''Journal des africanistes'', vol. 32, {{n°|32-1}}, {{p.|24}}.</ref>.
 
Les [[peinture]]speintures et les [[gravure]]sgravures qu'elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de [[datation]]s directes précises : leur âge est estimé entre environ {{formatnum:18000}} et {{formatnum:17000}} ans à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte. La plupart des préhistoriens les attribuent au [[Magdalénien]] ancien, sauf quelques-uns qui penchent plutôt pour le [[Solutréen]] qui le précède, voire pour le [[Gravettien]].
 
== Géographie et contexte géologique ==
 
La grotte est située dans le [[Périgord|Périgord noir]] en [[vallée de la Vézère]] sur la commune de [[Montignac (Dordogne)|Montignac]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]]), à une quarantaine de kilomètres au sud-est de [[Périgueux]] et à {{unité|25|kilomètres}} de [[Sarlat-la-Canéda]].
 
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== Historique ==
 
Voir notamment les ouvrages d'[[Henri Breuil]]<ref>Breuil, H. (1952), ''Quatre cent siècles d’art pariétal'', Centre d'Études et de Documentation préhistoriques.</ref> et de [[Norbert Aujoulat]]<ref name="Aujoulat">Norbert Aujoulat (6 mai 2004), ''Lascaux. Le geste, l'espace et le temps'', Paris, {{coll.}} « Arts rupestres », {{éd.}} Seuil, 6 mai 2004 {{ISBN|2020257262}}.</ref>.
 
===Lascaux avant Lascaux===
 
Avant la découverte de la grotte, Lascaux (ou « Las Coutz », « La Coux », nom féminin dérivé de l’[[occitan]] ''cous'' ou ''cos'', qui désigne un endroit pierreux) était le nom d'une seigneurie dont la présence est attestée au début du {{XVe siècle}}. Ce petit domaine noble comprenait un [[logis seigneurial]], une [[Métairie (colonat paritaire)|métairie]], un moulin, un [[Colombier (édifice)|colombier]], des terres en labour, des vignes et la colline qui renfermait la grotte. Une description du domaine datée de 1667 indique le couvert paysager de la colline, constitué de vignes, de taillis, de châtaigniers, de genévriers et de bruyères. Le domaine noble changea de mains au fil des siècles, passant de la famille de Lascaux à celle du Cheylard, puis aux de Reilhac, aux Labrousse, puis finalement aux La Rochefoucauld-Monbel, propriétaires du domaine au moment de la découverte de la grotte<ref>[http://inventaire.aquitaine.fr/decouvertes-virtuelles/focus/lascaux-avant-lascaux.html Lascaux avant Lascaux : De l’origine d’un domaine noble à "l'invention" d’un site préhistorique majeur]</ref>.
 
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